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IFARAMALEMY ET IKOTOBEKIBO
Il était une fois un couple fort occupé,
D’un grand nombre d'enfants, la maison encombrée.
Le cadet, Ikoto, ventripotent et bien gras,
Et la cadette, Ifara, boiteuse à ses pas,
N’avaient guère de talents, ils étaient malchanceux,
Rendant leurs parents, hélas, fort malheureux.
Un jour, dans leur esprit, une idée germa :
Se débarrasser de ces enfants qui ne valaient pas.
« Creusons un trou, là, dans le champ, sous les cieux,
C'est pour y planter des bananes, vous deux ! »
Le cadet et la cadette, naïfs, croient en la fable,
Mais les aînés, alertés, décident de faire table.
Ils prévinrent les deux misérables, au matin :
« Fuyez vite, ou vous serez pris dans ce sinistre chemin ! »
Ifara, la clopinante, et Ikoto, le soufflant,
Fuirent donc ensemble, sans un seul moment.
Ils cheminèrent, la sueur perlant de leurs fronts,
L’un se repliant sur sa canne, l’autre, pesant son bide rond.
Après trois jours de marche et bien des détours,
Ils trouvèrent un endroit plein de paix et d'amour.
Là, ils bâtirent une cabane, et leur vie devint douce,
Ikoto chassant, Ifara, son cœur qui s’attriste et souffre.
« Installe la cloison, sœur, avant que je mange ! »
Ordonnait-il sans cesse, sans se soucier de son ange.
Mais Ifara, lassée de ce triste sort,
Décida de chasser, pour nourrir ce corps.
Elle partit seule, et rencontra un logis,
Dont le propriétaire, Itrimobe, était parti.
Alors, sans remords, elle prit ce qu’elle pouvait,
Des vivres, des trésors qu’elle ramena chez eux avec fierté.
Ikoto, voyant le festin, s’en régala,
Et décida de rendre visite au riche Itrimobe là-bas.
Quand ils arrivèrent, Itrimobe en furie,
Se mit à crier, flairant l'odeur de l’intrus, tout en furie :
« ÇA SENT L’HUMAIN !!! ÇA SENT L’HUMAIN !!! »
Mais Ikoto, prêt à tout, bondit comme un chien.
D’un coup de lance, il fit tomber son adversaire,
Et d’un second coup, il scella son destin dans la lumière.
Itrimobe tomba, tout juste en vie, mais Ikoto persévéra,
Et voilà qu’un grand malheur s’éteignait, sans effroi.
Ifara, pleine de compassion, s’installa dans la demeure,
Où, ensemble, ils devinrent maîtres, dans la grandeur.
Les biens d’Itrimobe, en héritage leur furent offerts,
Et de leurs parents, ils reçurent une visite sincère.
Dès lors, tous vécurent heureux et en paix,
Et la fortune sourit à ceux qui avaient su fuir la fausse paix.
Ainsi, mes chers amis, l’on apprend de cette histoire,
Qu’il faut parfois fuir pour découvrir un espoir.
**Moralité :**
Il n’est pas toujours sage de rester dans la souffrance,
Fuir un destin funeste, parfois, c’est la délivrance.
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((On peut appeler ce conte **Le Sort des Inutiles**
*(Fable inspirée des contes traditionnels malgaches mise au goût du jour )* ))
Itrimobe est un ogre