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jeudi 16 janvier 2025

Ikotofetsy sy Imahaka, angano malagasy malaza

 








Niainga, hono, Ikotofetsy sy Imahakà, ka Ikotofetsy mponina avy any andrefana, ary Imahakà mponina avy any antsinanana. Ikotofetsy moa ‘ndeha hiatsinanana, ary Imahakà kosa ‘ndeha hiankandrefana, ka tafahaona teo an-dohasaha izy roa lahy dia nifampiharahaba.


Imahakà nitondra angady tanimanga voahosotra manjarano, fa Ikotofetsy kosa nitondra goaika tao anaty harona. Nifanantsafa izy roa lahy hoe : «  Inona izato entina, raondriana ? » Dia hoy ny navalin’i Imahakà : «  angady no entiko, ‘ndeha hatakaloko akoho. » Fa niteny Ikotofetsy hoe : «  Ny ahy kosa akoho ‘ndeha hatakaloko angady . » « Raikitra izany », hoy Imahakà, « ka ‘ndeha àry itsizy hifanakalo. »









« Kanefa, hoy Ikotofetsy, » aza sokafanao aty an-dàlana ny harona, fa akoho kaody sady tsy mifatotra, ka andrao rifatra mandositra ka manahirana anao . »

Fa namaly kosa Imahakà hoe : «  Angady vao naofana izy, fa vao notainina, ka avelao hiotrika kely aloha, fa aza malaky atombotomboka, fandrao banga. » Dia samy lasa nody izy roa lahy.








Rehefa samy tonga tany an-tranony avy izy, dia nosokafana ny an’Imahakà, ka riatra nanidina ny goaika ; ary nahombo tamin’ny zarany kosa ny angadin’Ikotofetsy, ka nony natontona tamin’ny tany dia torotoro. Dia samy vaky vava hoe izy : «  Adray izany hafetsentsika roa lahy izany ! »







mercredi 15 janvier 2025

Malagasy lisetning resources from the Wisconsin University

 


To go further on learning the malagasy langage, I refer you to the Wisconsin university resources


https://wisc.pb.unizin.org/


Malagasy: Listening Resources – Resources for Self-Instructional Learners of Less Commonly Taught Languages

clic on the title for redirection 


They refer you to these sites==>



Peace Corps Language Study in Malagasy 

https://www.livelingua.com/course/peace_corps/malagasy_language_lessons


Malagasy Mianatra Anglais


 https://www.youtube.com/channel/UCHvcaqlcXSJn8smzY-3wrBg/featured 


Tiako Be.fr 

https://www.tiakobe.fr radio

Global Rec Language ordings Network: Malagasy

https://globalrecordings.net/en/language/mlg

Adventist World Radio: AWR Malagasy / Malgache

Malgache



mardi 14 janvier 2025

Erreurs de prononciation en français faites par les malgaches

 

                                        

Il n 'y a pas de volonté de faire du mal du tout ici  mais un désir de corriger ce qui se prononce mal seulement. C'est seulement  le sage qu'on conseille,  dit le proverbe. Ceci n'est pas exhaustif. 


Quelques erreurs de prononciation typiques du malgache quand il parle en langue française



La plupart des mots francais finissent avec la lettre E , donc ce son E n’est pas accentué la plupart du temps, il est à peine entendu. Les mots malgaches au contraire finissent la plupart par la lettre A, ce son se retrouve quand une personne malgache parle en français. Ce A ne se prononce pas comme dans le mot " un CAR" , mais comme un A qu'on prononce à peine mais qu'il faut quand même prononcer

En voici quelques exemples


Terminaison en -ka-tra-na


ces terminaisons se retrouvent encore même quand le malgache parle en français

exemples :

en -KA

pratique=> pratiqu(a)

sympathique=> sympathiqu(a)

etc


en-TRA

prêtre => prêtr(a)

ancêtre=> ancêtr(a)

quatre=> quatr(a)

etc


en -NA

amen+> amen(a)

arêne=> arên(a)

verbe concerne=concern(a) etc


Il y a aussi l’ajout de certains sons comme le Y à la fin de mots n’ayant pas de voyelle terminale.


L’ajout du son  i qui devient Y en fin de mots

sept=> sept(y)

dix => dix(y)

six> six(y)

huit=> huit(y)

glace=> glac(y)

grâce=> grâc(y)

etc


l’ajout de O (prononcé OU en fin de mot)

neuf=> neuf(ou)

amour=> amour(ou)

etc



le son ion devient ô pour TION/ION/ SION/

animation => animatiO ( son O au lieu de nasalisé on )

etc


le eu prononcé ô

deux=> di-o

Dieu=> di-o

etc


le -GE prononcé -ZE ou JE en debut ou fin de mot

louange=> louanze

Jésus=> gesus

etc



le -ZE prononcé -GE ou -JE

onze=> onge

partage=> partaje

etc



l’accent mal placé

article singulier LE=> prononcé lait

verre=vérre

etc 


défaut de placement de l ‘accent , tendance à accentuer les fins de mots

MErci=> merCI

BONjour=> bonJOUR

AU Revoir+> au reVOIR

etc 


U devient ou

nu=nous

tu=tous

jus=jous

etc


OE prononcé é

Coeur=> [ker]

oeuf=> éfou


EA

Jean=>gens (j trop dans la bouche comme pour un g)


confusion entre s et sh et ch

chant=> son

son+> chant


consonne ou voyelle avalées

arbre=> arbe

consacrer> consaque


NJ / NG / NDR / NK/ MP / MB avec les nasales an/ on/ in/

Quelques réflexions sur la prononciation de AN (comme en francais mais pas trop prononcé )

on dit DAN-(n) gy (dangy=assomé par terre) non emphatique le dan is lighter than in french « danger » mais le -gy comme gui en francais mais sans accent comme DANgue (y)

FAM-pan-drosoana évolution / progres

etc


et ON et IN en malgache ne se prononcent pas comme en francais, on n’a pas de nasalité, les mots se prononcent séparément

mikorontana=miko-RO-ntana en émeute, en confusion

Tsiroanomandidy= tsiRO(a)noma-NDidy a district in Madagascar

dongy (bouder) on prononce DO- ngui

pareil pour DI-ngana (un pas ) et non dungana



prononciation de MB et ND

Momba =MO-mba (concernant) et non mom-ba

Tsihombe= TSIho-MBE e tnon tsihom-be ( un district a Madagascar)

Mpomba= MPO-mba = adeptes, partisans

certains mots qu’on a malgachisé du francais en gardant presque l integralité des constituants mais avec une petite adaptation comme district => distrika on prononce comme en francais et non dis-tri-ka comme en francais



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Les exemples sont entendus pendant les messes à l’église de l’auxerre)


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Il y a désormais des cours de langue malgache à l'université de Duke et bientôt à Vanderbilt Université et à  l' Université de  Virginia.

dimanche 12 janvier 2025

IMAINTSOANALA , un conte malgache





Il était une fois, sur une île lointaine, une grande oie sauvage nommée Ivorombe. Elle vivait seule, construisant un joli nid où elle pouvait se reposer après ses aventures. Un jour, Ivorombe décida d'acheter une petite esclave pour l'aider à s'occuper de sa maison. Mais, malgré tout, Ivorombe n'était jamais vraiment tranquille. Elle partait souvent à la recherche de trésors, ramenant à chaque fois des objets précieux : des pierres brillantes, des bijoux étincelants, et même des couronnes en or. 


Un jour, au détour d'une de ses escapades, elle trouva un œuf étrange. Curieuse, elle le prit dans son bec, le regarda un moment, et au lieu de le manger, elle décida de le garder précieusement pour plus tard. Les jours passèrent, et un matin, l'œuf se fissura doucement. À la grande surprise d'Ivorombe, un bébé en sortit ! Un adorable petit être, tout fragile, qu'elle prit tendrement dans ses bras. Elle le nomma Imaintsoanala, ce qui signifiait « l'enfant de l'œuf ». Elle décida de l’élever avec amour, allant même jusqu’à voler une vache pour qu’elle puisse lui donner du lait frais.


Le temps passa, et Imaintsoanala grandit en beauté. Ivorombe, toujours aussi généreuse, lui apportait des trésors : des robes magnifiques, des bijoux étincelants et des objets précieux. Imaintsoanala se sentait choyée et aimée, mais elle ignorait encore ce que l'avenir lui réservait.


Un jour, le roi Andriambahoaka-du-Nord, accompagné de ses serviteurs, passa par l'île. Lorsqu'il aperçut Imaintsoanala, il tomba immédiatement sous le charme de sa beauté. Il décida qu'elle serait la femme idéale pour lui, mais la jugea trop jeune pour l’épouser tout de suite. Il reparti, mais son cœur ne cessait de penser à cette magnifique jeune fille. 


Les années passèrent, et Imaintsoanala devint de plus en plus belle. Un jour, le roi décida enfin de la chercher. Lorsqu’il arriva sur l'île, il fut accueilli par Iangoria, l’esclave d'Ivorombe, qui, tremblante, lui expliqua que la mère de la jeune fille était une oie sauvage. Le roi, surpris, partit avec Imaintsoanala, sa mère absente au moment du départ de sa fille courut à sa poursuite et lui vola ses yeux et sa peau qu'elle suspendit par dessus son foyer. En plus à peine arrivée au palais, la jalousie des autres épouses du roi se fit sentir sur la jeune fille. Elles commencèrent à harceler Imaintsoanala, qui, triste et épuisée, pleura beaucoup. 


Ses larmes, douces et nombreuses, eurent un effet magique : elles éteignirent le feu qui brûlait dans le foyer de sa mère dans sa maison natale. C’est alors qu'Ivorombe, voyant sa fille souffrir, vola à son secours. Elle, l’oie sauvage, était prête à tout pour protéger son enfant bien-aimé.


Les épouses du roi, furieuses de voir Imaintsoanala si bien traitée, décidèrent d'organiser un grand concours de beauté. Elles espéraient que la nouvelle venue serait défaite. Mais Imaintsoanala, remplie de tristesse, pleurait encore. Ses larmes, tombant comme des perles, sa mère prise de pitié lui rendit  sa peau et ses yeux. C’était alors que la magie de l’amour de sa mère, Ivorombe, entra en scène : l’oie sauvage vola chercher des trésors encore plus éclatants : des bijoux en or, des étoffes précieuses, et même un trône en or pour que sa fille puisse briller parmi les autres.


Grâce à l'amour incommensurable de sa mère et à la beauté de ses trésors, Imaintsoanala se distingua à l'instant même du concours. Elle fut couronnée reine, et son éclat rayonna sur toute l’île. Ivorombe était fière et heureuse de voir sa fille couronnée, 

Ainsi, grâce à l'amour et à la protection d'Ivorombe, Imaintsoanala devint la chérie épouse du roi Andriambahoaka-du-Nord. Ensemble, ils apportèrent la paix et la prospérité sur toute l'île, et l'amour entre mère et fille régna à jamais. 


Et c'est ainsi que se termine l’histoire d'Imaintsoanala, l’enfant de l’œuf, qui, grâce à l'amour de sa maman, devint une reine pleine de sagesse et de beauté.








 

RATAKIBOKY ET TRIMOBE , a bara tale adapted,



  1. RATAKIBOKY     ET        TRIMOBE 

Once upon a time, in a quiet little village on the edge of a vast, dark forest, there lived a green ogre named Trimobé. Trimobé was as large as a barn, as strong as ten oxen, but as foolish as a stump. He had a nasty habit of terrorizing the villagers by stealing their crops and chasing them away from their fields. 

One day, Trimobé decided he was tired of the chase. He stomped into the village and roared, "I’m sick of hunting you down! Farmer Ratakiboky , where will you work tomorrow? Tell me, and I’ll come straight there to catch you!"

Farmer Ratakiboky, known for his wits, tipped his hat and smiled. "Oh, mighty Trimobé, tomorrow I’ll be working in the east field. Come and get me if you dare!"

The next morning, Trimobé lumbered to the east field, but to his dismay, Farmer Ratakiboky was nowhere to be seen. Instead, he was happily plowing the west field. Furious, the ogre roared and stomped away, vowing to catch the farmer the next day.

This became a daily routine. Trimobé  would demand to know where Farmer Ratakiboky  would work, and the farmer would lie. One day it was the south field, another day the north. No matter how hard Trimobé tried, Farmer Ratakiboky always seemed to outwit him.







 The Sack Trick

One day, Trimobé  had enough of the trickery. He ambushed Farmer Ratakiboky  and stuffed him into a large sack. "Now you can’t escape, clever man!" the ogre growled, slinging the sack over his shoulder.

But Farmer Ratakiboky was quick-thinking. Inside the sack, he spotted a sharp thorn poking through the fabric. Using it, he quietly cut a hole, wriggled out, and replaced himself with a large stone. Then, he hurried away and hid behind a tree.

When Trimobé returned to his cave, he laughed. "Finally, I’ve got you!" He dumped the sack on the floor with a heavy thud. But when he opened it, all he found was the big stone. Furious, he howled so loudly the trees shook, and the birds scattered.

The Fiery End

Days later, Trimobé managed to catch Farmer Ratakiboky  again. This time, the farmer was grilling insects over a fire at the edge of the forest.

"I’ll eat you for dinner this time!" roared the ogre, grabbing the farmer by his collar.

But Farmer Ratakiboky , ever cunning, spoke up. "Why settle for me when you can have a taste of these delicious, crunchy insects? Open your mouth, close your eyes, and I’ll give you a treat!"

Trimobé's  greed got the better of him. He opened his mouth wide and shut his eyes tight. Meanwhile, Farmer Ratakiboky picked up the red-hot sword he had been heating in the fire and thrust it into the ogre’s gaping mouth.

With a terrible scream, Trimobé stumbled backward, his mouth scorched and smoke pouring out of his nostrils. He staggered into the forest, where he collapsed, never to bother the villagers again.

 Ratakiboky’s Triumph

The villagers rejoiced when Farmer Ratakiboky returned to the village and told his tale. From that day on, they worked their fields in peace, knowing that no ogre would ever outwit their clever farmer.

And so, the tale of the gullible ogre and the clever farmer was passed down for generations, a reminder that wit can always triumph over brute strength.



 The End



Grizzle is Trimobé 
Farmer Hodge is Ratakiboky (sorry the app would not read foreign names)


 tiré 'de Littératures Populaires et toutes les Nations, Nouvelle série, Tome XI, Contes et Légendes du Sud-Ouest de Madagascar, pp154-158, Paris, Editions G.P. Maisonneuve et Larose. 1962.

The hidden princess



https://youtu.be/xtrNClTiXlk





 https://youtu.be/xtrNClTiXlk


vendredi 10 janvier 2025

IFARAMALEMY ET IKOTOBEKIBO, fable malgache inspirée du même conte




https://ai.invideo.io/workspace/c5cdd6df-b3ea-416c-80ff-816472f91774/v30-copilot/22a0d8a7-d0fa-4b98-a819-a3ed7cdb4cbb.





IFARAMALEMY ET IKOTOBEKIBO


Il était une fois un couple fort occupé,  

D’un grand nombre d'enfants, la maison encombrée.  

Le cadet, Ikoto, ventripotent et bien gras,  

Et la cadette, Ifara, boiteuse à ses pas,  

N’avaient guère de talents, ils étaient malchanceux,  

Rendant leurs parents, hélas, fort malheureux.  


Un jour, dans leur esprit, une idée germa :  

Se débarrasser de ces enfants qui ne valaient pas.  

« Creusons un trou, là, dans le champ, sous les cieux,  

C'est pour y planter des bananes, vous deux ! »  

Le cadet et la cadette, naïfs, croient en la fable,  

Mais les aînés, alertés, décident de faire table.  


Ils prévinrent les deux misérables, au matin :  

« Fuyez vite, ou vous serez pris dans ce sinistre chemin ! »  

Ifara, la clopinante, et Ikoto, le soufflant,  

Fuirent donc ensemble, sans un seul moment.  

Ils cheminèrent, la sueur perlant de leurs fronts,  

L’un se repliant sur sa canne, l’autre, pesant son bide rond.  


Après trois jours de marche et bien des détours,  

Ils trouvèrent un endroit plein de paix et d'amour.  

Là, ils bâtirent une cabane, et leur vie devint douce,  

Ikoto chassant, Ifara, son cœur qui s’attriste et souffre.  

« Installe la cloison, sœur, avant que je mange ! »  

Ordonnait-il sans cesse, sans se soucier de son ange.  


Mais Ifara, lassée de ce triste sort,  

Décida de chasser, pour nourrir ce corps.  

Elle partit seule, et rencontra un logis,  

Dont le propriétaire, Itrimobe, était parti.  

Alors, sans remords, elle prit ce qu’elle pouvait,  

Des vivres, des trésors qu’elle ramena chez eux avec fierté.  


Ikoto, voyant le festin, s’en régala,  

Et décida de rendre visite au riche Itrimobe là-bas.  

Quand ils arrivèrent, Itrimobe en furie,  

Se mit à crier, flairant l'odeur de l’intrus, tout en furie :  

« ÇA SENT L’HUMAIN !!! ÇA SENT L’HUMAIN !!! »  

Mais Ikoto, prêt à tout, bondit comme un chien.  


D’un coup de lance, il fit tomber son adversaire,  

Et d’un second coup, il scella son destin dans la lumière.  

Itrimobe tomba, tout juste en vie, mais Ikoto persévéra,  

Et voilà qu’un grand malheur s’éteignait, sans effroi.  


Ifara, pleine de compassion, s’installa dans la demeure,  

Où, ensemble, ils devinrent maîtres, dans la grandeur.  

Les biens d’Itrimobe, en héritage leur furent offerts,  

Et de leurs parents, ils reçurent une visite sincère.  


Dès lors, tous vécurent heureux et en paix,  

Et la fortune sourit à ceux qui avaient su fuir la fausse paix.  

Ainsi, mes chers amis, l’on apprend de cette histoire,  

Qu’il faut parfois fuir pour découvrir un espoir.  


**Moralité :**  

Il n’est pas toujours sage de rester dans la souffrance,  

Fuir un destin funeste, parfois, c’est la délivrance.

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((On peut appeler ce conte **Le Sort des Inutiles**  

*(Fable inspirée des contes traditionnels malgaches mise au goût du jour )*  ))


Itrimobe est un  ogre