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dimanche 16 décembre 2018

FIHAVANANA by the journalist Benedicte RIGOU . Article inedit.

  1. FIHAVANANA 



Retrouver l’âme du Fihavanana.

Introduction :

Inscrit dans le préambule de la 3ème constitution malgache d’avril 2007 à part égale avec les croyances au Dieu Créateur, le fihavanana est par essence à Madagascar, l’expression du lien social à l’œuvre qui a pour but d’unir la grande communauté malgache. Cela signifie au quotidien, que le fihavanana est un ensemble de règles, de normes et de coutumes, transmises dans les familles, règles qui régissent la bonne marche de la société locale, édictent les comportements entre les individus ainsi que des modes de sociabilité. Par extension, nous pouvons dire que c’est aussi le lien symbolique qui unit la communauté malgache toute entière y compris lorsque cette communauté se recompose hors de l’ile.

 Connaitre cette tradition pour la faire rayonner :

Cette règle de vie incorporée dès le plus jeune âge grâce à l’éducation familiale a depuis toujours fait le ciment de toute la société en particulier en milieu rural. Nul ne devrait l’ignorer. En effet, ce lien génère instinctivement la cohésion de tous dans les moments de joie ou de peine sans distinction de village ou de classes sociales au sein d’une même famille mais aussi du voisinage immédiat et du cercle social plus largement.

 Il est donc important de bien connaitre cette tradition pour mieux la respecter. Continuer à la transmettre relève du devoir de chacun.

Une tradition rurale :

 Tant que les malgaches vivaient dans des villages de manière assez homogène, le Fihavanana a longtemps coulé de source. En toute circonstance de la vie qu’elle soit heureuse ou malheureuse, tout malgache en effet se doit de prêter aide et assistance à ses proches. Par exemple, en contrepartie d’une assiette de riz ou de manioc, chaque foyer fait appel aux autres, à tour de rôle, pour réaliser les travaux des champs. Tout le monde se porte présent lors d’une naissance, d’un mariage ou d’un décès. Se dérober de cette obligation veut dire s’écarter des autres. Ce qui représente une véritable offense à l’esprit de cohésion sociale.

 Lors d’une naissance encore, il est d’usage de rendre visite à la jeune maman sans attendre. Les uns apportent des articles de puéricultures essentiels au nouveau-né, d’autres offrent le fameux ro-patsa (bouillon aux langoustines) réputé pour ses vertus qui favorisent la montée du lait. Tout le monde ne manque pas de donner un peu de sucre, des fruits de saison, du kitoza (viande boucanée) ou de l’argent pour acheter de quoi manger et par conséquent, vivifier l’appétit de la mère et lui permettre de nourrir suffisamment son bébé.

De la même façon, à l’occasion d’un décès, tout le monde se précipite vers le foyer du défunt pour présenter les condoléances et s’enquérir des modalités des funérailles. De la sorte, chacun sait commun il peut aider ou se montrer utile. Bien souvent, les hommes se chargaient de la fourniture de bois de chauffe et de la cuisson des aliments à présenter à la famille du défunt et aux visiteurs. Femmes et enfants s’occupent de la provision suffisante d’eau potable, de la donation d’une quantité égale de grains de riz et de café. En complément du famangiana collectif où tout un chacun fait une cotisation d’argent, chaque famille offre quelques billets de banque au foyer éploré afin de la décharger au maximum de ses peines.

Le fihavanana peut s’exprimer également sous l’a forme d’un proverbe : “velona iray trano, maty iray fasana” (tant qu’on est vivant qu’on vit ensemble dans le même foyer, à la mort on partage un seul et unique tombeau)

 Œuvrer pour le bien commun est-il encore de mise ?

Cette forme d’intelligence sociale a permis d’assurer également l’entraide dans le travail collectif pour le travail des rizières, pour l’entretien des terres des personnes malades ou absentes. On était ensemble pour réparer ou construire les tombeaux. On portait secours aux vieillards, aux infirmes, aux souffrants. Dans cette forme de contrat social, on était les uns pour les autres. » – Rabemananjara (2001) – cité par Frédéric Sandron. 2008. Le fihavanana à Madagascar : lien social et économique des communautés rurales. Ed. Revue Tiers Monde.

Nous constatons tous aujourd’hui que l’âme du fihavanana se perd à force de se diluer. Certains le disent plus ou moins bousculé par de nouvelles normes sociales, d’autres peuvent penser que l’occidentalisation, le développement des zones urbaines et les écarts de pauvreté ont mis à mal ce qui faisait notre richesse. Serions-nous encore capables comme nos ancêtre de dire "Aleo very tsikalakalam-bola toy izay very tsikalakalam-pihavanana" : "Il vaut mieux perdre les intérêts financiers que de perdre la cohésion et la solidarité".

Certaines traditions sont bien sûr à adapter avec le contexte social dans lequel nous vivons, mais d’ores et déjà, ne devrions-nous pas réfléchir ensemble à la manière de nous réapproprier cette belle tradition pour souder notre communauté par- delà ses déracinements et ses évolutions ?


Sources bibliographiques :

Peter Kneitz, Martin Luther University Halle-Wittenberg, Fihavanana - La vision d'une société paisible à Madagscar. Perspectives anthropologiques, historiques et socio-économiques, Edition: Schriften des Zentrums für Interdisziplinäre Regionalstudien, Vol. 4, Chapter: Une “maladie malgache”: Fihavanana et la solution d’une crise sociale à Madagascar (côte ouest de Madagascar). Publisher: Universitaetsverlag Halle, Editors: Peter Kneitz, pp.157-198

Rabemananjara (2001) – cité par Frédéric Sandron. 2008. Le fihavanana à Madagascar : lien social et économique des communautés rurales. Ed. Revue Tiers Monde.

Robert Dubois, L’identité malgache: la tradition des ancêtres. Ed. Karthala, 2002.

Victor Harison, Claudine Ratsimbazafy, Mutations entrepreneuriales. Ed. L’Harmattan, 2010

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Find the soul of Fihavanana.

Introduction:
Inscribed in the preamble of the third Malagasy Constitution of April 2007, in equal part with the beliefs in God the Creator, the Malagasy Fihavanana is in essence, the expression of the social bond at work which aims to unite the great Malagasy community. In other words this actually means that the Fihavanana is a set of rules, norms and customs, transmitted in families, rules that govern the smooth running of local society, enact behaviors between individuals and modes of sociability. By extension, we can say that it is also the symbolic link that unites the entire Malagasy community, including when this community recomposes itself abroad.

Knowing this tradition in order to make it shine:

This life incorporated rule from an early age through family education has always been the cement of the whole society especially in rural areas. No one should ignore it. Indeed, this link instinctively generates the cohesion of everybody in the moments of joy or pain without distinction of village or social classes within the same family but also the immediate neighborhood and social circle more widely.
It is therefore important to know this tradition well so as to better respect it. To continue to transmit it is everyone's duty.

A rural tradition:

As long as the Malagasy people lived in villages in a fairly homogeneous way, the Fihavanana has long been applied. In any circumstance of life, be it happy or unhappy, every Malagasy person indeed has to lend help and assistance to his relatives. For example, for wages of a plate of rice or cassava, each household helps the others, in return, to carry out the work in their fields. Everyone is present at occasions such as birth, wedding or death. To skip this obligation means to keep away from others. This represents a real offense to the spirit of social cohesion.

When a baby is born, it is customary to visit the young mother without delay. Some people bring articles of childcare essential to the newborn, others offer the famous ro-patsa (crayfish broth) famous for its virtues which favor the increase of the breastmilk. Nobody fails to give sugar, seasonal fruits, kitoza (smoked meat) or money to buy some food and therefore, to increase the mother's appetite and allow her to breastfeed her baby well.

In the same way, if someone dies, everyone rushes to the home of the deceased to offer condolences and inquire about the funeral arrangements. In this way, everyone knows if he can help or be useful. Men are often responsible for providing firewood and cooking food to offer to the deceased's family and visitors. Women and children take care of the provision of water, they donate an equal quantity of rice and coffee. In addition for the collective money contribution, the famangiana, each family offers money to the grieved family in order to comfort them in their devastating mourning.

There is a proverb that expresses well the concept of Fihavanana: "velona iray trano, maty iray fasana" (living in the same home in life, in death sharing the same tomb)

Is this Fihavanana still working?

This form of social intelligence has also helped to ensure mutual assistance in the collective ricefields work, for the maintenance of the land of the sick or absent people. "We were together to repair or build the tombs. We helped through the old, the invalids, and the sick. In this form of social contract, everybody stands with the others". - Rabemananjara (2001) - quoted by Frédéric Sandron. 2008. Fihavanana in Madagascar: social and economic link of rural communities. Ed. Third World Review.

We all see today that the soul of fihavanana is diluted by constant changing aspects. Some say it is more or less jostled by new social norms, others may think that Westernization, the development of urban areas and poverty gaps have undermined what made our wealth. Would we still be able as our ancestors to say "Aleo very tsikalakalam-bola toy izay very tsikalakalam-pihavanana": "It is better to lose the financial interests than to lose cohesion and solidarity".

Some traditions are of course to be adapted to the social context in which we live, but already, should not we reflect together on how to reclaim this beautiful tradition to weld our community beyond its uprooting and its developments? google traduction ================== Miverena amy fanahin'ny Fihavanana.

Fampidirana:
Ao amin'ny sasin'ny lalàm-panorenan'i Madagascar natao ny 3 Aprily 2007, mitovy lenta amin'ny finoana an'Andriamanitra Mpamorona, ny Fihavanana dia ny fanehoana imaso ny fifamatorana ara-piarahamonina; fifamatorana izay mikendry ny fampiraisana ny Malagasy rehetra. Midika izany fa isan'andro ny Fihavanana dia mametraka ny fitsipika, fenitra sy fomba amam-panao, izay nampitan'ny fianakaviana. Ireo no fitsipika mifehy ny fizotry ny fiaraha-monina eo an-toerana, mamoaka fitsipika eo amin'ny olona samy olona ary koa ny fomba fifandraisana samy olona. Raha itarina dia azontsika atao ny milaza fa io ihany no rohy mamatotra sy mampiray ny vondrom-piarahamonina Malagasy rehetra, anisan'izany ny fijoroan' io vondrona io any ivelan'ny nosy.
Fampahafantarana io fomba amam-panao io mba hampamiratra azy:
Ity fitsipi-piainana manomboka hatramin'ny fahazazàny ity dia nampianarina tao amy fianakaviana ka mamitrana ny fiarahamonina iray manontolo, indrindra fa ny any ambanivohitra. Tsisy olona tokony tsy hiraharaha izany. Eny tokoa, io rohy io no miteraka firaisankina amin'ny fotoana rehetra na amy fifaliana na amy fahoriana ary tsy anavahana kilasy sosialy na tany nihavian'ny samy mpianakavy, na mpifanolo-bodirindrina na mpiara-monina manodidina.
Zava-dehibe ny fahafantarana tsara an'io fomban-drazana io mba hanajana azy tsaratsara kokoa. A
ndraikitry ny tsirairay ny fanohizana ny fampitana izany.

Fomban-tany ambanivohitra:


Tamy mbola velona tany ambanivohitra ny ankamaroan'ny Malagasy, dia tsy fongotra ny fihavanana. Na inona na inona toe-javatra misy eo amin'ny fiainana, na fifaliana na fahoriana, ny malagasy rehetra dia tsy maintsy manome fanampiana ho an'ny havany. Ohatra, ho setrin'ny karama vary sy laoka, ny tokantrano nandray dia miasa ho an'ny mpanome mba hanatanteraka ny asan'ny sahany. Ny tsirairay dia tonga mamangy amin'ny fahaterahana, fampakaram-bady na fahafatesana. Raha miala an'io adidy io, dia midika hoe manome lamosina ny hafa. Izany hoe maneho ny fandikana tanteraka ny toe-tsain'ny firaisana ara-tsosialy.


Rehefa misy tera-bao dia mazana mamangy avy hatrany ilay renim-pianakaviana ny olona. Ny sasany mitondra fitaovana momba ny fikarakarana zaza mena vava, ny hafa manolotra ro-patsa (lasopy misy patsa) malaza fa mampiakatra ny ronono-ndreny. Ny olon-drehetra dia tsy maintsy manome siramamy kely, voankazo, kitoza (hena natono), na vola hividianana sakafo hampazoto homana ny reny sy hanampy azy hampinono tsara ny zaza.


Tahaka izany ihany koa, rehefa misy fahoriana, dia mamangy any an-tranon'ilay maty ny tsirairay mba hanome ny fiaraha-miory ary hanontany momba ny fandaharam-potoana amy fandevenana. Amin'izany fomba izany dia mahafantatra ny rehetra raha afaka manampy sy manome tanana ny manana fahoriana. Matetika ny lehilahy no tompon'andraikitra amin'ny famakiana kitay sy fandrahoana sakafo ho an'ny fianakaviana sy ny mpamangy. Ny vehivavy sy ny ankizy dia matsaka rano, manome vary sy kafe mitovy lanja. Ankoatra ny famangiana iombonana izay ahafahan'ny olona mandray anjara amin'ny vola, ny fianakaviana tsirairay dia manolotra vola taratasy kely vitsivitsy ho an'ny manana alahelo mba hanala ny fahafenon-drano be loatra.


Hoy ny ohabolana izay milaza ny Fihavanana: "velona iray trano, maty iray fasana" (velona isika miara-miaina ao amin 'ny ankohonana iray, maty isika, alevina anaty fasana iray)


Moa ve mbola velona ity soa iombonana ity?


Ny Fihavanana koa dia nanampy tamin'ny fiantohan'antoka amin'ny asa iombonana amy tanimbary, fiasana ny tanin'ny marary na olona tsy eo an-toerana. "Niara-nanamboatra fasana izahay. Nomena tanana ny antitra, ny sembana, ary ny marary. Tamin'ny alalan'ity endrika fifanampiana ara-tsosialy ity, dia nifampiahy izahay". - Rabemananjara (2001) - notononin'i Frédéric Sandron. 2008. Fihavanana eto Madagasikara: rindram-baiko sosialy sy toe-karena amin'ny vondrom-bahoaka ambanivohitra. Ed.


Hitantsika rehetra ankehitriny fa very ny tena ain'ny Fihavanana. Misy milaza fa mihabetsaka ireo fenitra ara-tsosialy vaovao, ny hafa milaza fa nanahaka ny fomba fanaon'ny tandrefana ny malagasy, misy koa milaza fa ny fandrosoan'ny faritra renivohitra ary ny elanelan'ny fahafaha-mividy dia nanimba ny fihavanana. Mbola afaka hiteny toy ny razambetsika ve isika hoe "Aleo very tsikalakalam-bola toy izay very tsikalakalam-pihavanana":

"Tsara kokoa ny very tombon-tsoa ara-bola noho ny fihavanana sy ny firaisankina".

Mila ampifanarahana amy fombam-piainana mifanaraka amin'ny vanim-potoana sosialy izay iainantsika ny fihavanana, kanefa dieny izao, isika ve tsy tokony hieritreritra momba ny hitazonana ny fomban-drazana tsara sy ny fiaraha-monina mba hivitrana tsy hofongotana amy fivoarana andalovany?


google trad

samedi 8 décembre 2018

Toriteny anaty metro Paris, preach the gospel and sinner repent




 Appel de Samuel (1 Samuel 3,1-21) Bible 10 L'Eternel vint se tenir près de Samuel et appela comme les autres fois: «Samuel, Samuel!» Samuel répondit: «Parle, car ton serviteur écoute.



 Jordan Feliz : Changed



 

vendredi 7 décembre 2018

Jesus guerit nos relations familiales, Jesus sauve l ame et le corps

Merveilleux Jesus: tu nous aimes tellement que tu veux prendre soin de nous dans tous les aspects de nos vies; tu sauves nos âmes mais tu sauves nos corps aussi, nos relations brisées: et L Esprit Saint et l épouse disent : Viens Jesus!!


https://emcitv.com/emission/macasbah/

Macabash.net  sur emCiTV




https://emcitv.com/page/video/les-liens-familiaux-98188.html

https://www.emcitv.com/page/video/les-liens-familiaux-98188.html

Je vous invite a vous reconcilier avec Dieu car Jesus revient bientôt!!